Les compagnies aériennes étaient un peu les divas de l’économie « d’avant » et sont sans conteste parmi les perdantes de l’économie « d’après », du moins pour le moment. Il suffit pour s’en convaincre de voir les tentatives suicidaires https://www.challenges.fr/Vols à vide: le coup de bluff de Lufthansa crée la polémiqued’une compagnie aussi sérieuse que Lufthansa pour attirer la compassion des pouvoirs publics .
Voilà maintenant qu’un autre tracas vient perturber leur petite vie. Oh ! Certes je ne parle pas des imprécations anti-avions des copains de Greta car on n’a encore rien trouvé de mieux que l’avion pour franchir les océans. Ou alors, il nous faudrait renoncer à voir d’autres pays rencontrer d’autres gens et se contenter de les voir en documentaires en streaming sur nos ordinateurs. Et cela à la grande vitesse, grâce à la 5G.
Or justement c’est de là que vient le nouveau problème : la 5G provoquerait des perturbations dans les émissions des avions https://www.ouest-france.fr/Etats-Unis. Les compagnies aériennes craignent le « chaos » si la 5G est déployée près des aéroports. Et n’allez surtout plus me dire maintenant que la 5G est inoffensive. Si elle est capable de semer le trouble dans les émssions radio autour des aéroports, imaginez ce que cela peut provoquer chez vous.
De ce point de vue, j’admire la casuistique jésuite des compagnies aériennes américaines : « une importante perturbation opérationnelle pour les passagers, les transporteurs, les chaînes d’approvisionnement et la livraison de fournitures médicales essentielles ». Heureusement qu’il y a cette pandémie pour servir d’arguments.
Mais quelle catastrophe ça serait si DHL, Amazone, Alibaba et consorts ne pouvaient plus travailler correctement, que les pièces détachées ne pouvaient plus être acheminées correctement, que les fruits exotiques restaient en carafe sur les tarmacs.
Quand on voit tout cela, on se dit que heureusement il y des contradictions entre les acteurs majeurs de l’économie mondialisée pour nous alerter sur les petits mensonges de leurs petits camarades.