Au printemps 2020, lorsque nous étions confinés, calfeutrés, assignés à résidence chez nous, nous n’avions pas d’autre chose à faire que d’imaginer le monde d’après. Il y en eut de beaux rêves sur la Toile, d’utopies qu’on aurait voulu réalistes. Le monde d’après serait forcément différent et forcément meilleur, l’Humanité ayant appris de cette epreuve.
Ben voilà, nous ne sommes pas encore dans le monde d’après, nous ne sommes que dans le flou d’un monde secoué par des vagues successives qui n’en finissent pas d’épuiser nos espérances. Mais déjà apparaissent des signes de ce que certains entrevoient comme leur futur immédiat et ce que nous offrent la presse n’est guère réjouissant.
Ainsi à un jour d’intervalle on a pu lire ceci https://www.lefigaro.fr/Rolls-Royce et Ferrari se jouent de la crise de l’automobile qui en dit long sur l’égoïsme des plus nantis mais aussi cela https://www.lefigaro.fr/Les commandes et livraisons d’Airbus ont rebondi en 2021 qui nous renseignent tout autant sur l’optimisme retrouvé d’un secteur qu’on disait particulièrement mis en cause par les menaces pandémiques ;
Si je suis optimiste, je dirais qu’il s’agit là des derniers soubresauts d’un monde qui s’estompera rapidement. Par contre si je suis réaliste, j’aurais plutôt tendance à dire « business as usual ». J’ai parfois horreur d’être réaliste !