Je vous narrais il y a quelques semaines les mésaventures d’une association de défense de l’environnement empêchée d’aller en appel car elle n’était pas en mesure de payer l’amende, exorbitante au regard de ses ressources, soit 125.000 euros, qui lui avait été infligée en première instance https://www.francebleu.fr/Vins de Bordeaux : Valérie Murat ne pourra pas faire appel de sa condamnation sans avoir payé son amende.
Or voici qu’une autre instance souveraine dans les vignobles vient d’imposer un nouvel oukase visant à réduire au silence ceux qui contestent les pratiques sanitairement contestables de la majorité des vignerons https://www.sudouest.fr/Vins de Bordeaux : des vignerons bio obligés de passer au label HVE. En effet, dans le monde tel qu’il est, être privé de son appellation est souvent une condamnation à mort commerciale. Et compte tenu de toutes les dérogations qu’il permet, il est quand même difficile de dire que le label HVE devrait suffire à garantir l’innocuité environnementale de cette appellation.
Inutile pourtant d’attendre un soutien de la part du ministre de tutelle. L’ambition écologique affichée par son patron n’a manifestement pas atteint ses neurones. Ou alors ils sont de connivence, l’un disant blanc quand l’autre fait noir.