C’est en gros comme cela que le génial dialoguiste Audiard « les » décrivait. Jacques Chirac rajoutait même que comme les emm…, ils volaient en escadrille.
Eh bien finalement, cette semaine, « ils » ont donné raison à ces deux grands peseurs populaires.
Commençons par le plus près de chez nous, le ministre de l’économie française qui s’est fendu d’une déclaration sur le ton martial et péremptoire qu’il affectionne surtout quand il est dans cet exercice https://video.lefigaro.fr/Pouvoir d’achat: «Les gagnants, ce sont les Français qui travaillent» annonce Bruno Le Maire. Malheureusement pour lui, un journal, qui pourtant serait plutôt proche de lui, idéologiquement, a publié les résultats d’une étude qui le démententhttps://www.lesechos.fr/Pouvoir d’achat : l’étude qui relance le débat sur les gagnants du quinquennat. En effet, si les grands gagnants sont bien les 1% les plus riches et les seuls vrais perdants sont les plus pauvres, cela voudrait dire que :
1°) ces 1% de très privilégiés seraient les plus gros bosseurs de la Terre ce qui d’une part est manifestement faux et d’autre part complétement idiot car si on est riche, on n’a pas besoin de travailler ou alors ça ne sert à rien d’être très très riche.
2°) que les très pauvres méritent leur sort et qu’il n’avait qu’à travailler. On voit tout de suite le côté scandaleux d’une telle proposition dans la plupart des cas.
Conclusion : Bruno Le Maire en est bien un.
Maintenat allons un peu plus loin en Europe, et grosso modo sur une axe Bruxelles-Budapest. Vous avez dû suivre comme moi les algarades entre les institutions européennes et le gouvernement très particulier qui sévit en Hongrie. Le respect des droits de l’homme et des valeurs humanistes de l’Europe sont évidemment au cœur de la dispute. Du coup, cette déclaration de la ministre de la justice hongroise https://www.euractiv.fr/Budapest devant la CJUE : le jugement rendu implique « pratiquement » de soutenir la traite des êtres humains sonne bizarrement. C’est un peu le voyou qui fait la leçon de morale au juge.
Je veux bien que cette ministre est en service commandé mais cette déclaration lui permet de donner une touche féminine à cette grande confrérie qui fait l’objet de ma chronique.
Et last but not least comme on dit justement à Bruxelles, où on n’a jamais autant parlé Anglais que depuis le Brexit, la palme revient sans conteste au Président, en voie d’être « à vie », chinois. Au début j’ai cru que cette mise en gardehttps://www.lopinion.fr«Ne pas jouer avec le feu»: Xi Jinping met en garde Joe Biden concernait la menace de Biden de boycotter les J.O. de Pekin suite à la disparition d’une tenniswoman chinoise. Cela aurait pu être un retour en revers croisé un peu vicieux. Non, il s’agissait de Taïwan.
Du coup, on se dit que vraiment « ils » osent tout.
Mais qui ça « ils » ? Les gros mots étant bannis de ce site, je vous renvoie donc à la scène des sandwichs dans les « Tontons flingueurs » pour avoir la réponse à cette question. Osé, non?