Face à l’avalanche de courriels professionnels intempestifs, les syndicats français ont assez rapidement revendiqué un droit à la déconnexion. Cela a fini par aboutir à un dispositif réglementaire finalement peu contraignant pour l’employeur https://www.service-public.fr/Droit à la déconnexion : ce qui est prévu, ce qui ne l’est pas. Dans la nouvelle méthode du dialogue social prônée par le président « progressiste » que nous avons, l’essentiel est laissé donc à la négociation locale au niveau de l’entreprise avec tout ce que cela représente d’adaptation aux situations locales mais aussi de disparité des droits selon le rapport de force local entre employeurs et syndicats de salariés.
Le Portugal, pays dirigé par des socialistes, roses grand teint mais plus réformistes que révolutionnaires, vient d’être plus radical dans ses choixhttps://www.ouest-france.fr/Le Portugal interdit aux patrons de contacter leurs employés en dehors du travail. Voilà des coups de téléphones intempestifs qui peuvent coûter cher. Il en va de même des courriels qui arrivent inopportunément dans une boite mail alors qu’in consulte enfin, c’est à dire vers 22h30, la longue litanie de photos du beau-frère qui insiste pour faire partager son enthousiasme pour les vieilles pierres
Et c’est très bien ainsi surtout depuis le développement du télétravail. Il est bon en effet de marquer que si le logement devient un lieu de travail, il est avant tout l’endroit privilégié de la sphère privée.
On comprend mal que les partenaires sociaux français, pourtant si sensibles à la notion de vie privée se soient montré aussi frileux dans la protection de celle-ci