Ce n’est pas la première fois que je vous entretient de ce magnifique fromage industriel qui s’appelle Lactalis. Pour une entreprise qui a élevé le secret des affaires en religion d’Etat au point de ne jamais publier ses comptes, c’est un peu de malchance d’être aissni de temps en temps mise en lumière https://www.francetvinfo.fr/Camembert, roquefort, beurre… Comment Lactalis brouille les étiquettes de ses produits laitiers . Et comme vous avez pu le lire, cet article ne fait que détailler ce que beaucoup disaient déjà. Mais cette fois-ci, le journaliste en rajoute dans le détail croustillant. La « petite entreprise familiale », par exemple, est certes une entreprise familiale puisque le clan Besnier contrôle strictement le capital de sa société. Mais « petite » quand on est peut-être la plus importante multinationale du fromage, c’est poussé un peu loin la litote.
Et manifestement, ce n’est pas la seule petite approximation a laquelle se livre ce groupe familial. Il faut dire que la famille s’était fait connaître dans les années 70 en inventant cette marque à priori saugrenue « Président ». Comme cela se faisait à une époque électorale intense, l’idée d’associer des produits laitiers à un séquence démocratique avait un petit côté « je sollicite vos suffrages en toute simplicité démocratique ». Dommage qu’ils aient crû intelligent d’y associer des couronnes ducales ou princières, c’était une faute de goût.
Mais franchement quarante ans après, qu’un groupe industriel triche à ce point sur ses marques, sur l’etiquettage, sur les labels de qualité rappelle d’autres pratiques que nous apprécions de moins en moins. En effet, finalement ce « président » se comporte un peu comme beaucoup de politiciens ceux dont la devise est « les promesses n’engagent que ceux qui y croient. » Du coup, les polititiciens ont provoqué de la défiance qui se traduit de plus en plus dans les urnes par l’abstention.
Tiens, ce ne serait pas idiot de s’abstenir aussi de consommer ce dont on ne sait plus ce que c’est. C’est à vous de voir.