Mon Dieu quel mois de mai terrible nous étions en train de vivre !Les nuits étaient froides et les journées fraiches. On n’avait jamais vu cela de mémoire d’homme.
Donc tous les matins, chacun attendait avec anxiété de savoir si, aujourd’hui, enfin, l’adage « En mai, fais ce qu’il te plait » aller enfin pouvoir se réaliser.
Le grand Pierre, comme tous les jours, jeta un œil attentif à la carte du temps que publiait tous les 15 minutes la chaine d’information en direct qui, de toute façon, n’avait rien d’autre à dire à cette heure aussi matinale alors que, dans le même temps, la petite Marie s’apprétait partir comme tous les matins, faire ses courses à l’hyper du coin.
Du haut de l’escalier, grand Pierre la héla pour la prévenir du sale temps : « Marie, Marie, je viens de voir la météo ! Mets tes bas ! »