«Dépêchons-nous
d’en rire aujourd’hui, de peur d’avoir à en pleurer demain.
»Beaumarchais
« L ‘humour est la politesse du désespoir. »
Oscar Wilde
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le
monde. »PierreDesproges
« parce que le rire est le propre de
l’homme. » Rabelais
Il n’y a rien de plus drôle que quelqu’un jouant à contre-emploi. En effet le décalage que cela produit et le paradoxe qui en résulte provoque un esprit de surprise dont Bergson nous disait qu’il déclenchait le rire. Illustrations.
SE TIRER UNE BALLE DANS LE PIED
En décidant de ne plus investir dans l’exploration et l’extraction de pétrole, le fonds souverain norvégien montre son grand sens des responsabilités vis à vis de la planète et surfe beaucoup sur cette vague éthique de l’économie décarbonée et on applaudit bien fort : https://www.novethic.fr/EN EXCLUANT LE PÉTROLE, LE FONDS NORVÉGIEN ENTÉRINE LE PRINCIPE DU RISQUE CLIMATIQUE PESANT SUR LES MARCHÉS FINANCIERS
Par contre, ceux qui risquent fort de ne pas applaudir, ce sont les propres financiers de ce fonds souverain. En effet, si le fonds souverain norvégien est devenu le plus gro investisseurs publics du monde, c’est parce que son financement est intégralement assuré par ….les revenus du pétrole et du gaz extrait en Mer du Nord. Ça fait mal dans le pied ..
LA REVANCHE DE CHANTAL GOYA
Notre
éternelle adolescente qui abêtit deux générations au moins de
bambins avec ses chansons un peu gnan-gnan a du pavoiser en lisant
cela :
https://www.letelegramme.fr/Pontivy.
Un renard tué par des poules
En
effet, non seulement « ce matin, un lapin a tué un chasseur »
mais encore ses poules bretonnes goupilicides lui font dire que
« Bécassine, c’est sa cousine » du côté de Pontivy
LA VIEILLE DAME A DE BEAUX RESTES
Depuis l’arrivée de l’Euro, les eurosceptiques nous bassinent avec la disparition de la Banque de France au profit de la Bnaque de Francfort (traduisez Banque Centrale Europenne). Voici un cruel démenti :
https://www.lesechos.fr/La Banque de France va verser une cagnotte record à l’État
Double paradoxe :
Premièrement Une Banque centrale, censée avoir disparu génére 8 milliards de bénéfices, un des plus gros excédents des entreprises françaises, toutes activités confondues.
Secondement : alors que le sport favori de toutes ses collègues est l’évitement (on dit optimisation) fiscal, elle met un malin plaisir à faire rentrer dans les caisses de l’etat 5,6 milliards, soit 80 % de ses bénéfices